Nos fameuses finances

« L’abondance commence dans l’esprit. Chaque pas éclairé par la foi en soi nous rapproche d’un futur prospère. »
— Léa Calum

Je ne suis pas planificatrice financière. Ce que je te partage ici, c’est mon propre cheminement vers l’investissement — avec ses détours, ses découvertes, ses doutes et ses apprentissages.
Faire ses propres recherches, poser des questions, explorer à son rythme : c’est la véritable clé pour atteindre ses objectifs financiers.

Investir : un choix pour se libérer, pas pour s’enchaîner

Longtemps, l’argent a été pour moi une question de survie. Parfois, un souffle de richesse. Je le gagnais vite, je le dépensais tout aussi rapidement. Mais un jour, j’ai compris : l’argent peut aussi travailler pour nous, doucement, silencieusement, mais efficacement.

On croit trop souvent que l’investissement est réservé aux millionnaires ou aux traders de Wall Street. En vérité, c’est un outil, un état d’esprit, une façon de faire pousser ses ressources au lieu de les laisser s’éteindre dans un compte à 0,25 % d’intérêt.

Dans cet article, je te livre mes réflexions, mes premiers pas, mes erreurs, mais aussi les petites victoires qui m’ont permis d’entrevoir une liberté insoupçonnée.
Oui, Warren Buffet disait :
« N’achetez jamais une action à moins d’être prêt à la conserver dix ans. »
Et il n’avait pas tort.

Mais au fil du temps, à force d’explorations, j’ai découvert d’autres chemins. Non pas en opposition, mais en complément.
Des façons plus intuitives, plus dynamiques. Des méthodes où l’on accompagne son argent, où l’on l’observe, le guide, plutôt que d’attendre passivement que les intérêts composés fassent leur œuvre.

C’est dans cet équilibre — entre patience et mouvement — que j’ai trouvé ma propre forme d’abondance.

Par où commencer quand on veut investir ?

On entend « investissement », et déjà l’estomac se noue : jargon, chiffres, courbes, peurs… Et pourtant, il suffit parfois de 5 $ par semaine pour faire le premier pas.

Voici quelques bases simples :

  1. Comprendre pourquoi tu investis
    Ce n’est pas pour « faire de l’argent vite », mais pour bâtir ta liberté, ton avenir. C’est un engagement envers toi-même.
  2. Définir ton profil
    Es-tu prudente ou audacieuse ? Préfères-tu la sécurité ou peux-tu tolérer un peu de risque ? Ta réponse influencera ton type d’investissement.
  3. Commencer petit
    Pas besoin de milliers de dollars. Des plateformes accessibles te permettent d’investir dès 25 $. Le plus important : la régularité.
  4. Te former (juste ce qu’il faut)
    Pas besoin d’un MBA. Une vidéo par semaine, un balado, un article. Tu peux même suivre des formations abordables sur Udemy (20-30 $).

Mon déclic personnel

J’ai découvert les ETF, les fonds ESG, l’immobilier, le swing trading, le day trading.
Au début, j’étais submergée par les acronymes : CELI, REER, ETF… Un vrai casse-tête. J’ai donc commandé une boîte remplie de livres sur le sujet.
Quand je l’ai reçue, le poids m’a donné presque autant de vertige que son contenu. Par où commencer ?

J’ai pris le plus petit — 99 pages. Une mine d’or. Il m’a donné la base nécessaire pour m’avancer, sans peur.

Ce premier pas m’a offert ce que je recherchais : moins d’angoisse face à l’argent, plus de calme intérieur. Aujourd’hui, une partie de mes revenus vient d’un argent qui travaille pour moi, pendant que je vis, que je crée, que je respire.

Comprendre les ETF

Un ETF, c’est un panier. À l’intérieur : des actions, des obligations, parfois des centaines. Tu ne mises pas sur une seule entreprise, mais tu diversifies ton risque. Et ça, c’est une forme d’intelligence tranquille.

Par exemple :
Si Google fait partie d’un ETF et que son action chute, tu dors quand même bien. Car ce n’est qu’une fraction du panier.
Mais si tu avais mis tout ton argent uniquement sur Google… tu comprendras vite ce que signifie « une nuit blanche ».

Mon portefeuille de départ

J’ai ouvert un compte chez Wealthsimple (je précise que je ne suis pas rémunérée pour en parler). J’y ai choisi 6 ETF, chacun avec 20 $ au départ. Depuis, je dépose 20 $ par semaine par ETF.

Chaque mois, avant mes dépôts, j’analyse les tendances.

  • Si un titre est en baisse, j’en profite pour en acheter un peu plus (effet de coût moyen).
  • S’il est en hausse, je me concentre sur les titres moins chers ce mois-là.

Temps de gestion : 15 minutes par mois.
Simple, efficace, sans stress.

Investir avec conscience : les fonds ESG

Les fonds ESG (Environnement, Social, Gouvernance) me permettent d’investir selon mes valeurs.
Pas seulement pour faire du profit, mais pour soutenir des entreprises qui respectent la planète, les droits humains et une gouvernance équitable.

CELI vs REER : lequel choisir ?

CritèreCELIREER
CotisationAprès impôtDéductible d’impôt
Imposition des retraitsJamaisOui (selon le taux marginal)
Flexibilité de retraitTotale, en tout tempsLimitée (sauf RAP, REEP)
ObjectifTous types d’épargnePrincipalement pour la retraite
Plafond 20257 000 $/an (cumulatif à 102 000 $ max)18 % du revenu (max. 31 560 $ en 2025)

Mon choix : J’ai misé sur le CELI, car il correspond davantage à ma réalité. Je possède déjà de l’immobilier, je n’ai plus d’enfants à charge, et je préfère la souplesse à court et moyen terme.

Diversifier pour s’alléger

Mon portefeuille se compose aujourd’hui de :

  • un CELI bien structuré,
  • quelques cryptomonnaies sélectionnées avec soin,
  • des immeubles locatifs qui me procurent un revenu passif,
  • un compte épargne à haut rendement pour les urgences,
  • et des revenus autonomes (ebooks, services à domicile) pour la flexibilité.

Je fais aussi du swing trading à court terme avec une partie de mes fonds dans le CELI — mais attention, ça demande formation et prudence. Je recommande au minimum une initiation à l’analyse technique pour comprendre les mouvements du marché.

Ce que j’ai appris : constance, patience, et lâcher-prise

Aujourd’hui, j’investis environ 480 $ par mois, répartis en quatre dépôts. Je n’essaie pas de deviner le « meilleur moment ». Parce qu’en finances personnelles, le temps est plus fort que le timing.

Et quand ça secoue, je respire.
Parce que depuis le XVIIe siècle, la bourse a survécu à des guerres, des pandémies, des crises. Et elle s’est toujours relevée.

Mot de la fin

Les temps sont durs. Et ils ne redeviendront pas ce qu’ils étaient.
Mais plutôt que de vivre dans la peur, j’ai choisi de vivre dans la préparation.
Plutôt que de dépendre d’un seul revenu, j’ai ouvert plusieurs portes.
Et plutôt que de fuir les finances, j’ai décidé de les apprivoiser.

Tu n’as pas besoin d’être une experte. Tu as seulement besoin de commencer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut